La revue Regards géopolitiques du Conseil québécois d’études géopolitiques (CQEG) de
l’Université Laval est à la recherche d’articles pour un numéro spécial sur « les nouvelles routes
de la soie ».
Dévoilée par le président Xi Jinping en 2013, l’initiative « Belt and Road » (BRI) est composée
de deux volets : la « ceinture économique de la Route de la soie » et la « Route de la soie du XXIe
siècle par les voies maritimes ». En appelant littéralement à l’ancien long ruban commercial reliant
l’Europe et la Chine, le projet BRI très ambitieux du gouvernement chinois vise à renforcer les
coopérations économiques, financières, politiques et sociales entre la Chine et l’Asie Centrale,
l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique, ainsi que le Japon, la Corée et l’Asie du Sud.
Depuis sa naissance, la BRI est appuyée non seulement par les investissements et les prêts massifs
chinois, mais également par des efforts diplomatiques et une intensification du soft power de
Beijing. Clairement, cette initiative est un projet commercial, économique et géographique, mais
s’inscrit certainement dans la continuité de l’influence stratégique et géopolitique grandissante de
la Chine.
Vu ce grand projet amené par la Chine, les attitudes de joueurs sur la scène internationale sont
différentes. Les grandes puissances voient souvent une tentative de créer un nouvel ordre mondial
et s’inquiètent leurs intérêts nationaux, alors que les pays en développement estiment qu’il s’agit
d’une occasion de combler leurs demandes massives d’infrastructures afin de dynamiser leurs
économies, mais restent tout de même prudents et hésitants face à l’incertitude quant à la rentabilité
de l’investissement et au risque d’insolvabilité.
Quoi qu’il en soit, plusieurs régions du monde se sont engagées dans cette initiative chinoise.
Cependant, malgré la détermination chinoise de la mise en place des corridors logistiques et
économiques, les éventuelles coopérations dans le cadre de la BRI restent toujours complexes et
sont contrebalancées par les défis et les obstacles en Chine et à l’étranger.
Comme cette thématique est multidisciplinaire, le but de cet appel est de permettre une visibilité
des différentes conceptions des nouvelles routes de la soie. Nous invitons toute personne intéressée
à proposer toute contribution touchant à cette thématique.
La revue Regards géopolitiques
Regards géopolitiques est le bulletin du Conseil québécois d’études géopolitiques (CQEG). Cette
nouvelle revue se propose de publier en ligne des articles qui contribuent à la compréhension ou
d’explication d’enjeux de pouvoir sur des territoires. Dans ce cadre, Regards géopolitiques reçoit
des analyses multidisciplinaires et multi-scalaires centrées sur des enjeux géopolitiques
contemporains et futurs.
La revue invite des auteurs étrangers et des non-géographes (urbanistes, sociologues,
anthropologues, économistes, politologues, historiens, démographes…) à collaborer, tout comme
il accepte des recherches étudiantes en cours ou terminer. Regards géopolitiques accepte
également d’étudier des textes inédits d’experts : diplomates, stratèges, consultants, journalistes et
analystes. Regards géopolitiques publie des articles courts, des notes de recherche, des comptes
rendus d’enquêtes et de colloques, des notes de lecture, et, enfin, des tribunes de discussions.
Date de tombée: 1er octobre 2021
Coordinatrice du projet : communiquez avec Mme Sijie Ren au sijie.ren.1@ulaval.ca
Les textes proposés :
- Textes de 10 à 12 pages, en format Word sous forme électronique
- Veuillez inclure, à même le texte, un résumé du texte (5 lignes maximum), 4 à 5 mots-clés,
une notice biographique (5 lignes maximum), ainsi que votre adresse électronique. - Les auteurs sont également invités à consulter la politique éditoriale de la revue pour la
préparation des soumissions : https://cqegheiulaval.com/politique-editoriale/ . - Les articles seront évalués et relus par le comité de la revue. S’ils sont acceptés, le comité
communiquera avec les auteurs pour leur faire part de bonifications/corrections à apporter.